mardi 11 octobre 2016

Octobre 2016










Coucou les amis !

Ce petit mot pour dire que tout n'est pas perdu.

Alors, là je suis en location dans 40 m². Après avoir laissé 120 m de maison et 55 de garage/ atelier...

Rien à faire ou si peu pour l'instant. Je vous raconte pas les journées.
 Le commis s'emm.... ferme, toute la journée il rouscaille à la porte pour qu'on l'emmène se balader. Oh, il a bien un peu d'espace, mais 2500 m² de terrain troqués contre 50 m² de terrasse, évidemment selon la nouvelle expression : "ça le fait pas" !
Bref commis trouve le temps long et le mécano aussi...

Les motos sont disséminées, deux chez mon pote Fof, une chez Alain et le reste en conteneurs avec pièces, cartons et meubles.



Heureusement, nous avons trouvé une maison dotée d'un garage de 30m², suffisant pour les motos, ainsi que d'un atelier dont la surface très mesurée ne pourra lui conférer que cette activité. 
Le stockage des pièces se fera dans le garage ou dans les combles très accessibles et très grands.
Tout n'est pas perdu vous dis-je.

Il suffit maintenant de devenir propriétaires de cette maison. Pour l'instant, nous sommes dans les délais administratifs et paperassiers. Avec les travaux d'amélioration on devrait être à pied d'oeuvre pour Noël.
Patience Alain, patience...

Pourquoi ce changement ? Tout simplement parce que nous avons toujours vécu au bord de l'eau et que celle-ci nous manquait.
Nous serons au bord d'un lac et de l'océan.
Hourtin, une commune sympa :



Pour parler de notre passion commune, je continue (en sous-marin) à surveiller les annonces. J'achète des pièces de 350 car ces motos deviennent de plus en plus rares sur le bon coin et je pense que dans deux ou trois ans il ne restera plus grand-chose. Merci les coupeurs de cadres !
J'ai donc rentré des éléments de k0...
Quelques jolies pièces, gnarf gnarf !!!

Enfin, les éléments partis à la peinture devraient être bientôt prêts.
Photos à venir.

En attendant, dans la série belles motos, voici celle d'une Laverda 750 S de 1971 achetée par un ami :


C'est une magnifique bécane dans son jus d'origine, complète et tout.
 Une des premières, reconnaissable à son réservoir bossu doté de grippe-genoux en caoutchoucs et à ses compteurs Smith enchâssés dans des platines qu'on dirait des soucoupes volantes.
On s'assoit dessus et hop, nous voilà transportés 45 ans en arrière, c'est un bout de bois mélangé à de la ferraille, on sent "la moto d'homme".
Ce doit être rugueux et ça doit pousser velu...
Perso je suis subjugué, elle m'a toujours fait rêver, mais...
Elle a le sélecteur à droite la bougresse et ça, c'est rédhibitoire pour moi !
Labisatousss !

mardi 5 juillet 2016

Juillet faut bien avancer






Juillet 2016


Oui mais voilà on ne va pas beaucoup avancer !
Explication : votre serviteur (tu parles...) va sûrement déménager, alors votre serviteur fera plutôt des cartons que de la mécanique, des cartons de mécanique quoi...
Je pense que la moto sera abandonnée deux bons mois.
En attendant j'amène demain la carrosserie à la peinture, ce sera toujours ça de fait.
Pour ce faire, il a fallu démonter le phare :

C'est celui de gauche, spécifique au modèle 68, à droite un 69 :


Puis tous les logos en faisant attention de ne pas casser les pions de fixation :


La roue avant est "tombée". 


Elle est très belle, le pneu est neuf, sec mais neuf.


Le travail de nettoyage ne sera pas énorme, les vernis sont en bel état malgré leurs 48 ans.


Le vernis intérieur des fourreaux de fourche est superbe aussi, belle patine jaunie si je pouvais les garder tels quels, j'en serais ravi !


Sur cette moto, rien n'est bloqué tant elle est graissée de partout.



Le bras de fourche est descendu tout seul et, en quelques secondes, les caches en tôle ont été ôtés et le bras remonté.



 Finalement le plus long fut presque de la caler !
Remontée a minima pour être roulante, elle plairait bien aux amateurs de trackers et autres scramblers...


Le garde-boue avant spécifique à ce modèle 68 est malheureusement bien râpé au museau,
c'est d'autant plus dommage qu'il est en bon état ailleurs.
Armand y a installé son porte assurance made in perso !



Enfin, un attribut des modèles k0/k1 : le frein de direction. Attention il est incomplet sur cette photo.


Jeudi 7 ça y est la carrosserie est à la peinture, elle sera rouge candy évidemment. Rien de pressé puisque la moto ne sera reprise qu'après l'été pour cause de déménagement...
et encore si on a trouvé une maison !
En attendant j'ai continué de préparer les morceaux démontés.
C'est à dire le frein de direction, les coupelles et caoutchoucs des éléments de fourche :


Les câbles de compteurs et de frein :


Le garde-boue avant qui, hormis le museau très râpé est finalement en bel état avec juste ce qu'il faut de patine pour être dans "un beau jus".



Le museau spécifique des k0, on le dirait coupé et il est très coupant ! Dès les k2 il présentait un bourrelet de protection.
Sur celui-ci il y a le porte-vignette, j'aimerais garder ce gb, mais j'en ai un beau de k2...
il faudra réfléchir.


Voici les pots que j'ai achetés, le droit est très bien, le gauche un poil moins, mais pour 100€ la paire ils feront parfaitement l'affaire !



Celui du haut (le gauche) montre un "joli" poc ainsi qu'un trou bouché à la soudure à froid.


Vendredi  les pots sont emballés, il me reste une paire de filtres à air (achetés en même temps) à préparer. Ils sont bons pas sales - pas trop - et peu oxydés.
Séance masquage et peinture.


Cette peinture grise est moche, ça fait plusieurs éléments que je peins avec et tout est moche !


Je remettrai un coup demain et ensuite ils seront emballés,
puis il me restera juste les bobines et le relais de démarreur à préparer.

Samedi 9 juillet, pendant que les gens passent devant la maison pour aller à la plage, j'avance dans mes préparations afin d'emballer des pièces propres.
Les filtres ont eu droit à une autre couche de gris.




Les boîtes à air sont faites aussi, mais maintenant, j'en ai trois paires complètes, lors du remontage je n'aurai qu'à choisir les plus belles !



Le relais de démarreur est prêt, le fil jaune/rouge était quelque peu dénudé,
un peu de gaine thermorétractable et le tour est joué.



Les bobines sont comme neuves mais très grasses et sales.



On démonte tout, dégraissage, polissage du support métallique et nettoyage des différents composants.


Il n'y a plus qu'à remonter. Les antiparasites ne sont pas des NGK, qu'importe ce sont des pièces d'usure, s'ils fonctionnent ils feront l'affaire.


Il semble que tout ce qui pouvait être préparé l'a été. Ces pièces vont disparaître dans des cartons, stockées pendant deux bons mois pour refaire surface dans un nouvel atelier...

Dimanche 31 juillet





Voilà, le mois de juillet bouclé, les cartons aussi en vue d'un déménagement. Pour l'instant tout sera stocké en garde-meubles pour trois mois sans doute, peut-être davantage...
Le souci, c'en est un, c'est que je ne sais encore pas du tout où je vais !

Ce mois de juillet nous a de nouveau apporté son lot de meurtres et la preuve (s'il en était encore besoin) que la connerie humaine est insondable.
Je pense à ces familles brisées à ces vies volées par un je sais pas quoi, mais de toutes les façons pas un être humain.
J'ai mal à mon pays, que va t-il devenir ?..

A bientôt


vendredi 1 avril 2016

Avril donne dans la bricole









Avril 2016 dans la bricole ?
Oui car à travailler sans démontage, évidemment les limites sont vite atteintes.
La moto doit rester sur roues et ses éléments les plus encombrants y demeureront attachés.
Pour quelques semaines...
Aujourd'hui 1er avril le faisceau a été soigné.
Après l'avoir déshabillé complètement de ses gangues plastiques et adhésives, collantes et délitées il a été soigneusement nettoyé et son intégrité contrôlée.
Les cosses manquantes n'ont pas été remplacées car je ne suis pas sûr de la longueur à ajouter aux fils coupés. Il vaudra mieux alors vérifier cela in situ 
afin de ne pas être obligé de recouper des fils déjà réparés.
Aucune gaine souplisseau ne peut enrober ces faisceaux de fils à cause des cosses et broches diverses qui l'empêchent de passer. Nous devons donc obligatoirement passer par la case adhésif entortillé.
Ce n'est certes pas glorieux mais efficace !


Voici le faisceau propre, présentable et testé. Il restera 4 cosses à poser.


Petite interruption de 4/5 jours afin de travailler dans la maison !

13 mai, la pause de 4/5 jours a duré plus longtemps que prévu. Pour une raison valable (!) il ne m'est pas possible de démonter plus avant la moto et donc, ça coince forcément.
Le temps n'a pas été totalement perdu puisque j'ai fait la chasse aux pièces.

Un cuvelage de phare en meilleur état :



Un relais de démarreur :


Des bobines :


Merci Bernard de m'avoir cédé ces pièces !

Nous sommes le 27 juin, et je n'ai pas avancé sur la 350. Il ne m'est pas possible actuellement de la démonter plus avant pour des raisons matérielles. Je suis donc bloqué.
Toutefois ma quête de pièces continue et j'ai pu acheter une paire de pots et des filtres à air.
Ces pots ne sont pas mal et en bon état général, hormis un poc bien visible sur le gauche.
Ce sera plus raisonnable financièrement que du neuf, d'autant plus que je vais passer
chez le peintre cet été.






Voici des pièces à préparer !

jeudi 3 mars 2016

Mars nouvel article








Mars 2016 il était temps de changer de page, la lecture devenait longue !
Aujourd'hui mercredi 2, trois heures passées sur les clignotants et le phare. J'ai voulu finir la préparation de ces éléments jusqu'au dernier caoutchouc de telle sorte qu'il n'y aura plus qu'à les monter, c'est prêt.
Tout d'abord nettoyage de la boîte d'ampoules d'Armand, elle restait à demeure sur la moto, dans la sacoche sans doute :


Très complète chaque ampoule fonctionne, il y a même des ampoules de lampe de poche !


On ouvre le phare et là le terme chatterton prend tout son sens, il y en a un peu partout pour sécuriser les connexions. Au début j'ai cru que c'était pour masquer les fils entortillés, mais non c'est pour isoler les cosses. Avec du vrai chatterton siou plaît !
Bon il faudra revoir tout cela par sécurité, ce serait gland de foutre le feu...


Le cerclage chromé est oxydé, il est également un peu cabossé.


Le porte-lampe transformé par Armand qui voulait avoir deux veilleuses. 


Vu l'état des connexions il sera remplacé, j'ai du neuf ou presque.
Les ampoules sont fonctionnelles. La prudence voudrait qu'on mettre du blanc neuf, mais je ne roulerai jamais de nuit et le jaune est esthétiquement plus adapté sur ces optiques.
Je garde !


Cinq agrafes, l'optique ne risquait pas se barrer...


Une fois préparé, le verre est en parfait état,


 le cerclage moins quoique très présentable. Toutefois, j'en ai deux d'avance, il sera donc changé.


Nous passons à la préparation des clignotants. Celui-ci a les fils coupés, masse et alimentation.
On refait ça, une cosse, une soudure et hop !


Je possède quatre cabochons neufs d'origine et des premiers modèles en plus.
Des caoutchoucs neufs et des vis neuves pour reconstituer cet ensemble.
Il s'avérera que les vis neuves ne conviennent pas à cause de leur filetage.


Voilà quatre clignotants de belle facture.


Evidemment, le chrome est un peu piqué. Ces clignotants spécifiques au modèle k1 sont introuvables, alors on ne fait pas la fine bouche...


Pour finir la journée, une astuce à l'intention de ceux qui débutent en restauration.
Attention, ce n'est pas une vérité mais un aspect pratique qui peut être utile.

Afin de ne rien oublier, je note sur la parts-list chaque élément présent ou manquant.
Ensuite les pièces restaurées de chaque planche sont regroupées dans un sac ou une boîte, y compris la moindre vis, la moindre rondelle, ainsi on est sûr de ne rien oublier. C'est parfois fastidieux mais cela oblige à s'y tenir et comme de toutes les façons il faut tout pour remonter, ça présente l'avantage d'être prêt et complet lors du remontage.
Ne nous leurrons pas, il manquera toujours une bricole, ne serait-ce que celles qui, commandées ne sont toujours pas arrivées...



Vendredi on range, l'atelier est en vrac, il y a de la pièce partout, alors on finit ce qui est commencé et on met de l'ordre.
Le cuvelage est très rouillé, on notera la protection caoutchouc posée par Armand afin que les fils et cosses ne frottent pas au fond. Armand fut donc un précurseur car Honda a fabriqué ses cuvelages en plastique par la suite !


Le peintre aura du travail !


Les faisceaux des témoins, très différents des modèles ultérieurs. Le fil de masse est court et terminé par une cosse ronde. Je ne les monterai pas car les caoutchoucs sont abîmés.
Ils seront conservés comme pièce de musée témoin du modèle k0.


Ici j'ai exhumé de mon stock un cerclage et un porte-lampe en parfait état, si bien qu'on les croirait neufs ! Ils proviennent d'une k3 sortie de grange, une grange sèche est-il besoin de préciser...



L'optique de la k0 est montée :



C'est bô n'est-il pas ?


Petit coup d'oeil de près à l'électricité. Des fils dénudés omniprésents liés en épissures hasardeuses. J'ai de la peine à croire que cela est le fait d'Armand qui prenait un soin tout particulier à l'isolation électrique, comme en témoignent le chatterton sur les cosses un peu partout
et le caoutchouc en fond de cuvelage.
Remarquez au passage la position de la centrale clignotante à côté de la cellule. Dès 1969 (la k1 donc) elle migre devant la moto, au niveau du klaxon.


Nous passons au loquet de la selle, fixé par une vis de quincaillerie et l'autre provenant d'une batterie.


Dégraissage, brossage


et même lustrage au "Glanzol" avec deux vis d'origine à la bonne dimension (6x12).


La boîte à outils absente est remplacée par une autre provenant de la même k3 que le cerclage de phare.
Toutefois elle fut repeinte avant stockage il y a trois ans déjà.
Petit défaut invisible, il lui manque un petit guide câble (de démarreur je pense) sur le côté. J'avais déjà remarqué que les k3 ne l'avaient pas.


Le lecteur assidu aura remarqué la visserie d'origine en parfait état (6x12).
Encore une fois du stock d'avance...


Enfin j'ai essayé de reconstituer une trousse à outils avec de l'outillage pas 100% conforme certes, mais Honda quand même !


Mardi 8 : soleil = peinture ! Le support de feu ainsi que les supports de clignotants arrières.
Leur aspect n'est pas génial, il aurait fallu les sabler, je vais devoir refaire le feu...


Ensuite j'ai approché un moteur de k1 stocké depuis quatre ans. Il me servira de banque de pièces en fonction de son état. Il faut l'ouvrir et le démonter.
Son carter bas a été ressoudé au niveau des fixations avant.


Jeudi 17  la 750 qui était rénovée en parallèle est terminée, nous revenons vers la 350.
Le moteur ci-dessus a été ouvert et dépiauté entièrement. Son état de santé n'est pas bien brillant et, du coup je ne sais trop comment l'utiliser : réfection totale ou banque de pièce pour compléter celui de la miss qui peut réserver des surprises vu le reste...
Voir à l'accueil du blog les 3 pages sur le démontage du moteur.

Peu de chose aujourd'hui, un démontage des logos Honda sur les caches. Opération délicate afin de ne pas casser les tétons coincés par des rosaces dures.
Attention si on s'appuie un tant soit peu sur le téton : ça casse !
Un petit tournevis suffit à tordre une ailette de la rosace et ça vient :




Puis vient le choix des caches. Ceux de la 350 sont légèrement fendus, à réparer donc, mon peintre s'en sort très bien,


mais j'en possède une autre paire en parfait état.


Je conserverai ces violets très 70's.


Mercredi 23  vérifions les éléments électriques. Le relais de démarreur c'est inutile, d'origine automobile, il ne sera pas conservé.
Le bac à batterie est dans un état de fraîcheur étonnant par rapport au reste :


On désolidarise tout ça. La visserie est d'origine mais pas forcément adaptée, à vérifier.
La cellule perd son revêtement et il m'étonnerait qu'elle soit en état. En revanche, son berceau en plastique est comme neuf.


La centrale clignotante dont le support en caoutchouc est déchiré, a été enveloppée dans un mélange de chambre à air, adhésif noir et chatterton officinal. Cerclée ensuite par un fil électrique torsadé passant à travers son support métallique.
Du grand art !



Voici ce qu'il y avait autour...


Le test donne sans surprise une cellule défectueuse, centrale et régulateur sont bons. Le bac ne nécessite qu'une réfection classique, il n'est pas attaqué par l'acide. Une fois de plus le génie d'Armand a frappé ! Le tube d'évacuation des vapeurs est suffisamment long et surtout, bloqué en partie basse, de telle sorte que toujours tendu, il remplit parfaitement son office : aucun écoulement d'acide dans le bac !
Ces éléments sont donc préparés esthétiquement.
Pour finir je "brique" les boîtes à bougies et une paire d'antiparasites de rechange, ces éléments se trouvant dans la boîte à outils de la moto.
Prévoyant Armand !


Jeudi 24  j'ai attendu un peu pour en parler tant c'est insupportable, mais je n'oublie pas nos amis d'à côté frappés aveuglément par l'incommensurable folie meurtrière de quelques mutants.
Je retiens cette image qui résume si bien ce que la plupart d'entre nous ressentons.


La moto paraît si dérisoire maintenant...

Vendredi il a flotté du matin au soir ceci favorisant le travail en intérieur.
Le bac batterie préparé pour la peinture. Il sera peint avec une peinture antirouille épaisse.


Puis viennent quelques photos de repérage avec les transformations opérées par Armand.
Son système de porte-cannes à pêche d'abord, il y avait une armature et les cannes tenaient fixées devant et le long du porte-bagages :


La plaque en cuivre d'identification du propriétaire :


Une des nombreuses pattes de fixation et guidage de fils et câbles.

Ici elle guide le câble HT :


Là une autre guide les fils de la bobine :


C'est simple il y en a partout où passe un fil ou un câble !
D'autres éléments démontés, à noter l'avertisseur spécial k0 sans couvercle. Dès la k1 de 1969 il adoptera un couvercle.


Les bobines enveloppées d'adhésif elles aussi, comme la centrale clignotante.
Leurs fils et câbles sont maintenus en place bien serrés par un collier rilsan. C'est une bonne chose car les câbles HT ont tendance à tourner et à se dessertir.


Allez on sépare tout ça :


Tout est très sale, oxydé. On va gratter puis mettre à tremper ce qui peut tremper, afin de décoller cette vieille pellicule de surface, accrochée aux pièces comme la misère sur le pauvre monde !


Nous avons fait du propre quand même. Changé la cellule en lui adjoignant l'ancien berceau en plastique, changé le caoutchouc support de centrale,
décapé et brillanté les aluminiums.


Enfin, le bac à batterie a reçu une première couche de peinture.

Samedi 22° dehors et pas dedans... l'atelier ne fut pas rempli du bruissement des outils !
Juste la préparation des bricoles démontées hier.
Cela dit ça prend du temps ces petits machins et il faut frotter.


et une deuxième couche sur le bac à batterie :


Lundi de Pâques, je pensais trouver une surprise genre chocolats dans l'atelier, t'as qu'à croire, ce fut une autre surprise moins réjouissante : les bobines !
Ces bobines paraissaient en bel état extérieurement mais sont en réalité bien traficotées !
Le câble haute tension est juste emboîté et tient par un collier rilsan, l'étanchéité étant réalisée avec du joint silicone. Ainsi une fois enlevé le collier, tout s'est barré...
Au bout du câble une vis chapeautée par un ressort sensé faire contact sans doute ?
En bobine haute tension, je n'y connais que dalle alors ces bobines seront changées, j'en ai.


Polissage et brillantage des pièces ci-dessous, le contact de stop est fonctionnel, muni comme il se doit d'un ressort bricolé par Armand. Je le garderai tel quel comme témoin de la vie de cette moto.


Enfin la plaque d'identification de la moto au nom de son premier et seul précédent propriétaire.
Elle retrouvera sa place sur la partie avant du cadre.


Nous avons arrêté là car c'est fête. Nous devions aller sur une bourse d'anciennes mais le temps exécrable nous en a empêchés.
Le commis était réjoui lui qui n'aime pas bouger quand il pleut...

Jeudi dernier jour de mars 2016, ça tombe bien encore une fois l'article est long à lire...

Journée de flotte ininterrompue, une de plus. Si les nappes ne sont pas remplies,
alors je suis archevêque !
Comme dit plus haut ce temps fait l'affaire du commis qui bulle dans son fauteuil


pendant que papa travaille...
Pour commencer, rattrapage de la peinture loupée du support de feu arrière. Puis peinture du  contacteur qui, une fois bien peint se retrouve par terre.
On recommence donc...

J'ai trouvé dans mon stock un support métal/caoutchouc pour le relais de démarreur.
Toutefois je n'ai pas le relais qui va dedans.


Nous allons sortir le faisceau qui passe dans ce "couloir". Le plus délicat est de glisser la broche plastique dans le bon sens, sans la coincer à l'intérieur.


On y arrive, dessous : la preuve par l'image. Hormis le fil de démarreur rapporté et quelques cosses qui manquent, ce faisceau n'est pas bidouillé, du moins dans son ensemble. Pour m'en rendre compte, j'ai cassé les souplisseaux (devenus durs comme du plastique) et détortillé l'adhésif noir cache misère.
Il n'y a rien de grave, pas de fil coupé, pas d'épissures malheureuse.


Je trouvais cela un peu surprenant vu la capacité d'Armand à transformer tout ce qu'il touchait.
Mais ouf sauvé ! En ouvrant la boîte, je découvre une réparation de belle facture sur la cartouche fusible : un fil de cuivre soudé sur les culots d'un vieux fusible "claqué".
Il faut savoir qu'Armand avait quand-même dans sa boîte à outils plusieurs fusibles de rechange !..
A noter aussi le porte-fusible à visser et non à boîtier plastique clipsé
comme sur les modèles ultérieurs.


Le faisceau sera réparé, gainé de neuf et vérifié.
En attendant, on se retrouve en avril... demain quoi !