lundi 24 juillet 2017

Juillet la suite










Dimanche et lundi 24


Il n'y a pas de petite journée. Nous bricolons un peu, beaucoup, passionnément et, surtout régulièrement, c'est comme cela qu'on avance.

Les pontets de guidon polis au touret.


Le té supérieur préparé à la main, laine d'acier, pâte et polish.


Les caoutchoucs des fixations de compteurs. Le lecteur perspicace aura trouvé l'ancien et le nouveau.
Il aura fallu neuf mois d'attente pour recevoir ces caoutchoucs, comme un bébé !


Ci-dessous, ils sont en place.


Les pontets montés avec des caoutchoucs récupérés sur d'autres pontets : ils étaient très fatigués 
eux aussi.



Préparation de l'antivol de direction, il faut avoir les clés pour le démonter, 
sinon perceuse obligatoire !


A ce stade, il ne reste rien dans mes cartons alors, démontage indispensable sur la moto.
Direction le garage et les outils.
Voici ce qui est tombé de la 350...


Là-dessus il y a du boulot les amis ! Grosse saleté et oxydation bien visible.


Le flasque de frein nécessite un décapage, son vernis est trop écaillé pour être sauvé.


Les mâchoires sont en limite d'utilisation : à changer.


La roue arrière est minable, très, très sale et oxydée. Le moyeu est bon intérieurement.


C'est de la "belle" rouille même ! Pourtant il faut la sauver car sinon il faudrait récupérer le moyeu, 
donc dérayonner...


Mercredi 26

Programme amortisseurs et il y a de quoi faire !

Tout d'abord les mettre en pièces 
Tout est sale, oxydé peu profondément, jamais nettoyé sans nul doute :


Première opération, nettoyage, dégraissage, brossage métallique.
Une partie de l'oxydation a disparu, il a fallu frotter...


Après lavage, armé de courage, d'un chiffon et de polish, c'est la phase finition :




Tout est bien "revenu", il reste à peindre les têtes en noir et changer leurs caoutchoucs.
Evidemment préalablement, je ponce et prépare ces surfaces.
L'apprêt et la peinture se feront demain, aujourd'hui le temps est trop humide et la peinture friserait.
Nous avons passé mon commis et moi près de trois heures pour cette opération...

Vendredi les amortisseurs sont prêts il ne reste qu'à les assembler.
 D'autres bricoles ont été préparées. Ce type de morceaux est long à préparer. De fait plus on arrive  bas et en "profondeur" sur la moto, plus les éléments sont gras et sales. Normal, ils sont davantage exposés et inaccessibles pour le nettoyage régulier. Le pire est à venir, ce sont la béquille centrale, le bras oscillant (terrible lui) et le cadre. 
Il y a aussi le carter de chaîne mais il est fait depuis longtemps.
L'axe de roue arrière très abîmé par le marteau d'Armand et, du coup très oxydé, est remplacé par un autre axe en bel état que j'ai en stock.


Ensuite j'ai démonté le frein arrière. Le flasque est à décaper. Les mâchoires sont fichues, le reste est en état. J'ai un autre frein arrière peut-être en meilleur état, mais impossible de le trouver. Gilles qui a vu l'endroit où je travaille comprendra pourquoi...


Samedi soir les amortisseurs sont assemblés. Il nous a fallu quatre mains et encore, ce fut laborieux...


Ils ont bonne mine !
J'ai retrouvé le second frein arrière qui sera plus facile à préparer que l'actuel, ses garnitures sont moins usées et pourront être récupérées.







vendredi 7 juillet 2017

En juillet tu continues à restaurer...








Ce mois de juillet,

il fait chaud, très chaud et il s'avère que mon petit atelier au fond du jardin est inutilisable. Jugez plutôt : dehors il fait presque 36° sans souffle d'air et quand je sors de l'atelier (car je n'y tiens plus) j'ai l'impression qu'il fait bon à l'extérieur !
Du coup, je n'avance pas ou peu et n'ai pas envie de me forcer...

Nonobstant (chouette l'expression n'est-il pas ?) au bout du compte, il*se fait de nombreuses bricoles.
* enfin il, moi quoi...

En effet je travaillote sur les petites pièces, une multitude de petits éléments.

Je bosse par carton, en entourant sur la parts-list les pièces faites et prêtes. Je regroupe ensuite par sacs/boîtes et récipients divers et variés les ensembles qui vont ensemble (tiens pardi). Par ensemble je mets tout jusqu'à la dernière rondelle, comme ça au remontage, je remonte et c'est tout. Pas besoin de courir après les trucs manquants.

Une fois vidé voici les trouvailles du premier carton :


Dans un premier temps : dégraisser. La moto d'Armand les amis, elle ne risquait pas de rouiller.
Rendons lui hommage d'ailleurs : c'est la première fois que je démonte une moto aussi facilement. PAS une vis n'a opposé la moindre résistance, même pas celles du moteur. 
Celle du barillet de sélection, c'est moi qui l'ai loupée au départ...


On ne s'ennuie pas non plus. Les découvertes sont permanentes. Armand avait réparé son caoutchouc de kick avant de le recouvrir d'un bout de tuyau d'arrosage !
Evidemment on met du neuf, j'en ai découvert un dans mes tiroirs. C'est bien d'avoir de l'avance. 
Par contre quel calvaire pour l'enfiler, sa section est toute petite par rapport à la tige. Il a fallu le chauffer et badigeonner de produit à vaisselle, ça glisse...
Ah ça pour glisser, ça glisse !!!


Cette réparation aussi vaut son pesant de cacahuètes. Le logement de la commande d'embrayage est cassé. Comment a t-il pu casser là ? Mystère. 
Armand l'a réparé grâce à une plaque d'alu mise en forme et vissée et ça tient bien, vue l'ancienneté de la chose !
Je changerai ce carter j'en ai plusieurs, mais je le garderai...



Les repose-pieds avant maintenant. 
Ci-dessous une présentation des deux modèles montés sur les 2/350.
En bas des k0/k1, en haut des k2/3/4 de section carrée afin que le caoutchouc ne tourne pas.
Honda améliorait sans attendre tout (ou presque) ce qui devait l'être.
Un coup de ponçage, d'apprêt et de peinture sur les têtes des supports.


Voici donc de nombreux éléments préparés, prêts à monter. On ne dirait pas, mais je puis vous affirmer que ça représente plusieurs heures de dégraissage, grattage, polissage, polishage et protectionnage (!)
Les leviers ont eu des embouts de caoutchouc tout neufs.


Les supports moteurs repeints dans les règles, c'est à dire poncés, apprêtés...




Enfin la commande d'embrayage repartie pour un tour de compteur... enfin presque puisque je dois la comparer, avant remontage, avec une autre moins kilométrée.


Jeudi 20 juillet déjà...

Coucou me revoilou après quelques jours passés en Finistère, le plus bel endroit du monde :
tout commence en Finistère !

Hier j'ai eu le grand plaisir de revoir Gilles, quand tu liras ces lignes Gilles c'est que tu seras rentré chez toi, la route aura donc été bonne. Tant mieux !
Cet aprèm pendant que tu préparais tes affaires je bossais môaa...

Voici ce que j'ai fait :

Nettoyage des reniflards d'huile et de batterie.
Dégraissage de la pédale de frein, dérouillage et polissage. Elle est marquée par la vie : râpures et griffures diverses mais pas (trop) tordue. Là, elle a bonne mine.


Puis les coudes d'échappement sont passés à la brosse. Quel boulot, sales, griffés, ils sont moches mais, curieusement, en bon état, pas de poc ni d'enfoncement.
Ils ont vraiment vécu, pas la peine de mettre des silencieux neufs là-dessus et ça tombe bien car je n'en ai pas !


Il aura fallu un brossage métallique dans l'eau, un passage à la laine d'acier avec un polisseur, puis du polish abrasif et enfin un lustrage au "Belgom".
Le résultat me direz-vous ? Bêê j'ai vu pire !


Le gros morceau pour finir ce fut le dégraissage des machins du dessous de la moto. Pensez, cinquante ans d'huile et de graisses diverses accumulées...
C'est fait, je n'ai plus qu'à peindre demain.


Vendredi 21

Commençons par un travail ingrat : la chaîne, ah ! la chaîne, c'est gras une chaîne...
Dégraissage à l'essence, quoi d'autre ?
Sitôt dégraissée et nettoyée, la voilà graissée de nouveau "proprement" si l'on peut dire !


Ci-dessous deux clignotants offerts par Gilles lors de sa venue mercredi.
Le lecteur attentif aura reconnu en haut un cligno de k0 et avec son support s'il vous plaît. Cela tombe
bien, il me manquait un support en état et peut-être même deux d'ailleurs...
Merci Gilles !!!



Le guidon brut de décoffrage, il est sale et oxydé mais pas rattrapable facilement.



Ici, la cocotte droite, toute bidouillée et quasi vide, je me demande bien ce qui pouvait fonctionner 
là- dedans. Un poussoir bloqué par une vis, une lamelle en vrac (on dirait un clip de tête de delco d'autrefois) et un fil non branché.


Fort heureusement, j'ai une cocotte de rechange qui n'attend que son guidon.


On sort les commodos et le câble de gaz qui est hors service.
Je démonte également le té de fourche supérieur, les pontets de guidon et la vis de blocage percée qui reçoit le frein de direction.


Ne laissons pas refroidir le bonhomme et mettons en peinture les éléments noirs préparés hier.
Je peins au pinceau les barres et béquilles. Une peinture fer de qualité auto-lissante, cela permet de mettre de l'épaisseur sur ces morceaux exposés.
Les éléments chromés du guidon sont polis et polishés.
Tout ça est bien joli ma foi... du moins ça me va !


Le té supérieur est minable esthétiquement mais en parfait état. Tous ses caoutchoucs sont à changer, j'en ai et le travail de préparation sera important.


Les caoutchoucs des poignées sont bons, je les garde. Les voici prêts à monter avec le pontet 
passe-câbles du guidon, une pièce devenue rare.


Samedi jour de pluie et sous la pluie tu polis... j'ai donc fait tourner le touret :
Les pontets de guidon brillent, il ne restera plus qu'à les laisser se ternir un peu 
et hop une jolie patine d'origine !


Le commodo gauche a été passé à la laine d'acier et au Belgom. Le lettrage repeint en rouge comme à l'origine et la gaine des fils durcie et cassée est remplacée par du souplisseau.


Le commodo droit est déjà prêt.

Ensuite j'ai trié les boîtes des pièces de cette moto qui ont été restaurées l'an dernier. Cela m'a permis de voir où j'en étais et de lister ce qui est fait.

Le faisceau est à réparer sur 4 cosses, je le ferai une fois qu'il sera en place pour ne pas me planter sur la longueur des fils.


J'ai aussi ouvert les carbus pour vérifier ce que je leur avais fait il y a un an...