Bonne année à toutes et à tous, que 2016 vous apporte tout ce que souhaitez et surtout, surtout de belles virées à moto... ou ailleurs !
Samedi 2 janvier, j'ai repris les outils après quelques jours de relâche.
Pour miss 350, j'attends les joints de fourche et les rupteurs.
La 750 avance et j'espère bien continuer la 350 d'ici au 15 janvier maximum !
Mercredi 6 des pièces sont arrivées et une housse de selle va suivre.
25 euros cet ensemble rendu à la maison, une affaire : c'est neuf et Honda d'origine.
La 750 se remontant bien je devrais pouvoir tenir le délai...
Lundi 11 la housse de selle est là. Belle reproduction, elle semble parfaitement taillée et son aspect satiné donne un bel effet au skai. Bien sûr il faudra voir en place.
Ensuite grâce aux kits de joints toriques, j'ai commencé à m'occuper des carbus, mais il a fallu que je mette à tremper une série de gicleurs qui ne me semblent pas nets.
D'autre part les joints de gicleurs me paraissent bien fins par rapport à la gorge.
Dans l'orifice de la vis d'air, j'ai également trouvé ce petit rouleau de papier d'alu. J'ai bien peur qu'il soit là pour remplacer un filetage fatigué !
Bref j'ai arrêté rapidement et la tempête qui souffle m'a obligé à battre en retraite.
Jeudi 14 ayant les carbus en travers sur l'établi, je décide de m'en occuper. Alors, nettoyage des gicleurs précédemment mis à tremper. Toujours bouchés complètement, ils ne sont pas récupérables. J'ai du stock, pas de souci.
J'entreprends de remonter le premier carbu, celui de gauche. Il est d'origine, un des premiers k0.
Mais voilà, il est aussi très usé. Son flotteur rectangulaire typique du début est légèrement dessoudé, je ne sais quelle influence cela peut avoir, mais dans le doute, je préfère souder.
L'étain tient mal, il s'agglutine, toutefois on dirait que ça l'a consolidé.
Puis je change les petits joints toriques des gicleurs à l'aide du kit pris chez DD moto team.
Ces joints ne paraissent pas vraiment adaptés. Je monte comme ça.
Le flotteur sera mis en place avec beaucoup de difficultés. L'axe étant tordu il coince le flotteur qui ne flottera pas ! Redressage à l'étau, ébavurage à la lime, rien n'y fait : je change l'axe...
A la fermeture de la cuve, celle-ci force car un gicleur ne s'enfonce pas suffisamment à cause de son joint. Je ferme mais ça n'ira pas...
La membrane en bon état ne pose pas de souci.
Ce carburateur est prêt mais à reprendre. Le second ne sera pas mieux. Je dois changer tous ses gicleurs bouchés et trouver un autre axe de flotteur. Je le prélèverai dans un carbu de 125.
et pour la cuve :
Et comme je suis prêt à tous les sacrifices pour mes lecteurs, voici les références des 3 joints nécessaires à la réfection du robinet des 2/350 (et d'autres aussi).
Ici l'ancien flotteur rectangulaire, réparé mais mal en point, donc remplacé par un rond.
Les tampons dont le support est proéminent. Ces 2 choses (tendeur et tampon) sont bizarres car différentes de toutes les selles de k0/k1 que j'ai vues jusqu'à présent. Les premières 350 commercialisées en 68 ont reçu des améliorations très rapidement. Peut-être ces éléments proviennent-ils d'une des toutes premières ?
Charnière et caoutchoucs sont identiques aux modèles ultérieurs :
Une photo témoin pour le remontage, j'en ai fait une dizaine.
Le petit dosseret du cul de selle, j'adore ! Il ne se voit bien que sur les selles lisses.
C'est fini, après avoir tiré délicatement car la mousse est collée par le temps et surtout par l'humidité !
Des traces de moisi, mais la mousse est sèche.
Le dessous est cloisonné, c'était un peu pareil sur la selle d'origine, mais moins morcelé.
Cette mousse est tout à fait récupérable moyennant de petites améliorations.
La tôle bien oxydée mais aucune trace de cassure ce qui est exceptionnel !
Il va pouvoir poncer le Alain...
Une cocotte dont l'ami Bernard m'a fait cadeau :
Elle remplacera celle bidouillée (fil de démarreur coupé) de la moto :
Evidemment il faut s'en occuper. Nettoyage d'abord, puis pose d'un ressort
et d'un bouton de démarreur (à faire) :
Ensuite, j'ai voulu récupérer les ferrailles de sangle de selle, mais je n'ai pas réussi...
Elles sont comme serties, je garderai peut-être cette sangle.
En revanche, j'ai préparé la tige et le ressort inconnu !
On voit la différence entre les deux (au milieu) alors qu'elles sont de la même année, celle de gauche étant plus ancienne de trois mois environ.
Caoutchoucs talqués :
Axe interne huilé avant montage :
Axe de charnière graissé :
Et hop, c'est remonté. La lubrification est importante avant montage car sur ce type de pièce, en général, on ne revient pas.
Puis on le rabat à plat :
Après on tortille dans tous les sens (comme on peut) afin de dégager le centrage dont les bords sont rabattus pour éviter que cela ne sorte... et ça ne sort pas !
Il aura fallu plus d'une demi-heure pour les avoir sans rien casser.
Ils nécessitent un traitement anti-rouille.
Mercredi 6 des pièces sont arrivées et une housse de selle va suivre.
25 euros cet ensemble rendu à la maison, une affaire : c'est neuf et Honda d'origine.
La 750 se remontant bien je devrais pouvoir tenir le délai...
Lundi 11 la housse de selle est là. Belle reproduction, elle semble parfaitement taillée et son aspect satiné donne un bel effet au skai. Bien sûr il faudra voir en place.
Ensuite grâce aux kits de joints toriques, j'ai commencé à m'occuper des carbus, mais il a fallu que je mette à tremper une série de gicleurs qui ne me semblent pas nets.
D'autre part les joints de gicleurs me paraissent bien fins par rapport à la gorge.
Dans l'orifice de la vis d'air, j'ai également trouvé ce petit rouleau de papier d'alu. J'ai bien peur qu'il soit là pour remplacer un filetage fatigué !
Bref j'ai arrêté rapidement et la tempête qui souffle m'a obligé à battre en retraite.
Jeudi 14 ayant les carbus en travers sur l'établi, je décide de m'en occuper. Alors, nettoyage des gicleurs précédemment mis à tremper. Toujours bouchés complètement, ils ne sont pas récupérables. J'ai du stock, pas de souci.
J'entreprends de remonter le premier carbu, celui de gauche. Il est d'origine, un des premiers k0.
Mais voilà, il est aussi très usé. Son flotteur rectangulaire typique du début est légèrement dessoudé, je ne sais quelle influence cela peut avoir, mais dans le doute, je préfère souder.
L'étain tient mal, il s'agglutine, toutefois on dirait que ça l'a consolidé.
Puis je change les petits joints toriques des gicleurs à l'aide du kit pris chez DD moto team.
Ces joints ne paraissent pas vraiment adaptés. Je monte comme ça.
Le flotteur sera mis en place avec beaucoup de difficultés. L'axe étant tordu il coince le flotteur qui ne flottera pas ! Redressage à l'étau, ébavurage à la lime, rien n'y fait : je change l'axe...
A la fermeture de la cuve, celle-ci force car un gicleur ne s'enfonce pas suffisamment à cause de son joint. Je ferme mais ça n'ira pas...
La membrane en bon état ne pose pas de souci.
Ce carburateur est prêt mais à reprendre. Le second ne sera pas mieux. Je dois changer tous ses gicleurs bouchés et trouver un autre axe de flotteur. Je le prélèverai dans un carbu de 125.
Bilan de l'après-midi, beaucoup de bidouillage, un seul carburateur monté, fermé mais à reprendre.
Plus de deux heures de perdues, mais pas dix de retrouvées !
Mercredi 20 le robinet d'essence a été rénové.
Des joints neufs, tout est propre, débouché, des filtres en cotte de maille posés dans les tubes, le tamis en laiton est bon, on referme !
Les pièces sont dans cet ordre :
Pour la manette :
et pour la cuve :
Et comme je suis prêt à tous les sacrifices pour mes lecteurs, voici les références des 3 joints nécessaires à la réfection du robinet des 2/350 (et d'autres aussi).
Ensuite j'ai repris les carbus à tête reposée. Ayant trouvé un flotteur en bon état dans mes pièces, j'ai pu remonter tout cela et régler convenablement la hauteur de cuve à 26 mm comme préconisé pour les flotteurs ronds.
Voici le flotteur trouvé, il est bô !
Ici l'ancien flotteur rectangulaire, réparé mais mal en point, donc remplacé par un rond.
Mes deux carburateurs sont maintenant prêts, ils vont attendre quelques mois le reste de la moto...
Pour résumer, je n'ai pas mis de kits Keyster complets car les gicleurs étaient en bon état et j'en ai d'avance de toutes façons. Seuls les joints toriques devaient être changés.
Ainsi j'ai pu rénover pour 16 € au lieu de 60 pour des kits complets.
J'ai bien envie de m'occuper de la selle lors d'une prochaine intervention.
Comme il ne m'est pas possible de démonter la moto en totalité pour l'instant, je travaille donc de façon décousue sur des éléments facilement amovibles !
Jeudi 21 nous sommes allés voir des motos avec Alain. Nous avons rencontré un collectionneur qui possède de fort jolies machines et, notamment des 350 Yam et Suz.
Il souhaite vendre un gros lot de pièces de cb 350 ce qui était susceptible de m'intéresser. Toutefois ce lot important était donc cher et je ne peux mettre le prix demandé pour ces pièces dont je n'ai pas l'utilité immédiate.
Comme prévu je me suis pris d'affection pour la selle.
Rappelons qu'il ne s'agit pas de la selle d'origine de cette moto, mais d'une autre en meilleur état provenant aussi d'une 350.
Commençons par la prise de photos (pour la remise en place de la housse) puis démontage :
Ce curieux tendeur vu nulle part ailleurs...
Les tampons dont le support est proéminent. Ces 2 choses (tendeur et tampon) sont bizarres car différentes de toutes les selles de k0/k1 que j'ai vues jusqu'à présent. Les premières 350 commercialisées en 68 ont reçu des améliorations très rapidement. Peut-être ces éléments proviennent-ils d'une des toutes premières ?
Charnière et caoutchoucs sont identiques aux modèles ultérieurs :
Le jonc du tour de selle est tordu, il faudra le redresser, comment ?
Une photo témoin pour le remontage, j'en ai fait une dizaine.
Le petit dosseret du cul de selle, j'adore ! Il ne se voit bien que sur les selles lisses.
On commence à peler :
C'est fini, après avoir tiré délicatement car la mousse est collée par le temps et surtout par l'humidité !
Des traces de moisi, mais la mousse est sèche.
Le dessous est cloisonné, c'était un peu pareil sur la selle d'origine, mais moins morcelé.
Cette mousse est tout à fait récupérable moyennant de petites améliorations.
La tôle bien oxydée mais aucune trace de cassure ce qui est exceptionnel !
Il va pouvoir poncer le Alain...
Charnière et sangle seront préparées, j'ai une sangle neuve sur laquelle il faudra monter les renforts métalliques.
Vendredi 22 il y a 98 % d'humidité dans l'air, impossible d'ouvrir !
PBT petit boulot tranquille...
J'ai reçu un sélecteur très sale mais en très bon état, le voici après préparation, superbe !
Une cocotte dont l'ami Bernard m'a fait cadeau :
Elle remplacera celle bidouillée (fil de démarreur coupé) de la moto :
Evidemment il faut s'en occuper. Nettoyage d'abord, puis pose d'un ressort
et d'un bouton de démarreur (à faire) :
Ensuite, j'ai voulu récupérer les ferrailles de sangle de selle, mais je n'ai pas réussi...
Elles sont comme serties, je garderai peut-être cette sangle.
En revanche, j'ai préparé la tige et le ressort inconnu !
Samedi le soleil est revenu, ouverture des portes afin d'évacuer l'humidité, hier c'était 99 % !
A l'extérieur j'ai préparé les deux tôles de selle. Celle de la 350 est à ressouder dessous car vraiment fendue. Du coup je travaillerai en priorité sur l'autre qui est en très bon état.
Nettoyage, grattage à la brosse métal, ponçage et dégraissage final.
On voit la différence entre les deux (au milieu) alors qu'elles sont de la même année, celle de gauche étant plus ancienne de trois mois environ.
On ne voit pas le ponçage car elles sont mouillées. Demain s'il fait doux ce sera galvanisation en apprêt, puis peinture noire antirouille.
La baguette du tour a été redressée à l'étau avec douceur et sens du commun !
Malgré les apparences, elle s'adapte bien au contour de la selle.
Les caoutchoucs sales sont mis à tremper quelques jours dans du produit à vaisselle, ils seront ainsi souples et propres une fois brossés.
Voici tout le nécessaire de fixation de la selle. Cela aussi a été poncé, c'est prêt à peindre.
Et pour finir, j'ai fabriqué des supports de tiges de selle. Deux puisque j'ai deux selles...
Etant trop souples, ils sont cassés sur quasiment toutes les machines.
Lundi nous avons préparé quantité de petits bouts. De nombreux caoutchoucs, lavés, séchés, talqués.
La charnière est peinte et remontée :
Caoutchoucs talqués :
Axe interne huilé avant montage :
Axe de charnière graissé :
Et hop, c'est remonté. La lubrification est importante avant montage car sur ce type de pièce, en général, on ne revient pas.
Ensuite j'ai enlevé les renforts de fixation de la sangle afin de les poser sur la sangle neuve.
Ils sont rivetés et ne se laissent pas virer sans combattre !
On soulève d'abord doucement car ce métal est fin.
Puis on le rabat à plat :
Après on tortille dans tous les sens (comme on peut) afin de dégager le centrage dont les bords sont rabattus pour éviter que cela ne sorte... et ça ne sort pas !
Il aura fallu plus d'une demi-heure pour les avoir sans rien casser.
Ils nécessitent un traitement anti-rouille.
Enfin j'ai passé de l'apprêt sur la tôle de selle. Toutes ces petites bricoles prennent du temps d'autant qu'elles sont ponctuées de rangements et distractions diverses et variées avec le commis !
Mardi nous avons, le commis et moi, travaillé sur la selle. Du boulot assez long et peu gratifiant. Heureusement mon commis veille à ce que je ne sois pas dérangé.
Ce Yorkshire doit être coupé de chat : il est toujours perché !
Tout d'abord collage de la mousse pour tenter de la remettre en forme, tant elle ressemblait à une galette. Ce n'est pas pratique car la mousse absorbe la colle et je n'ai aucun produit spécial pour elle.
J'ai donc utilisé de la Pattex tous matériaux, celle que j'utilise pour mes travaux de bâtiment et qui donne entière satisfaction dans ce registre.
Un sandwich de selle :
Après une couche de Rustol, un coup de noir antirouille :
Enfin et là je suis content de moi (il n'est pas de petite satisfaction) j'ai reformé l'autre tôle de selle. Après redressage et léger dépliage, réparation/consolidation à la soudure à froid, résine époxy qui sera doublée par du mastic polyester armé, celui que j'utilisais en son temps sur les bateaux. Ce qui résiste aux coups de butoir des vagues sur l'étrave - et croyez moi ça tape - doit bien résister au poids de mes petites fesses...
Pour celle-ci il faudra refaire la mousse en totalité ou presque, le Alain il va beaucoup moins rigoler !
Mercredi 27 janvier, c'est un grand soir 1500 vues pour le blog, il est aussi bien parti que le précédent, celui sur la k1 de 69... Cet aprèm je me suis recentré sur la 4 pattes et pour miss 350 juste des raccords pour le dessous de selle qui n'attend plus que la mousse et la housse.
Il me faut trouver de la mousse fine mais compacte pour rénover l'ancienne et "l'enrober".
Vendredi travail sur les mousses de selles.
Quelle misère ! Une mousse se délite et il faut renforcer tout ça. La refaire en totalité, je ne m'en sens pas le courage et surtout je n'ai pas la moindre idée de la façon dont il faut s'y prendre...
La première est "prête"
La seconde est en cours on renforce d'abord le fond, puis elle aura une recharge comme ci-dessus.
Le problème pour elle ce sont les bords qui sont complètement effrités.
Demain je lui colle un fond et la mets en pression.