Dimanche et lundi 24
Il n'y a pas de petite journée. Nous bricolons un peu, beaucoup, passionnément et, surtout régulièrement, c'est comme cela qu'on avance.
Les pontets de guidon polis au touret.
Le té supérieur préparé à la main, laine d'acier, pâte et polish.
Les caoutchoucs des fixations de compteurs. Le lecteur perspicace aura trouvé l'ancien et le nouveau.
Il aura fallu neuf mois d'attente pour recevoir ces caoutchoucs, comme un bébé !
Ci-dessous, ils sont en place.
Les pontets montés avec des caoutchoucs récupérés sur d'autres pontets : ils étaient très fatigués
eux aussi.
Préparation de l'antivol de direction, il faut avoir les clés pour le démonter,
sinon perceuse obligatoire !
A ce stade, il ne reste rien dans mes cartons alors, démontage indispensable sur la moto.
Direction le garage et les outils.
Voici ce qui est tombé de la 350...
Là-dessus il y a du boulot les amis ! Grosse saleté et oxydation bien visible.
Le flasque de frein nécessite un décapage, son vernis est trop écaillé pour être sauvé.
Les mâchoires sont en limite d'utilisation : à changer.
La roue arrière est minable, très, très sale et oxydée. Le moyeu est bon intérieurement.
C'est de la "belle" rouille même ! Pourtant il faut la sauver car sinon il faudrait récupérer le moyeu,
donc dérayonner...
Mercredi 26
Programme amortisseurs et il y a de quoi faire !
Tout d'abord les mettre en pièces
Tout est sale, oxydé peu profondément, jamais nettoyé sans nul doute :
Première opération, nettoyage, dégraissage, brossage métallique.
Une partie de l'oxydation a disparu, il a fallu frotter...
Après lavage, armé de courage, d'un chiffon et de polish, c'est la phase finition :
Tout est bien "revenu", il reste à peindre les têtes en noir et changer leurs caoutchoucs.
Evidemment préalablement, je ponce et prépare ces surfaces.
L'apprêt et la peinture se feront demain, aujourd'hui le temps est trop humide et la peinture friserait.
Nous avons passé mon commis et moi près de trois heures pour cette opération...
Vendredi les amortisseurs sont prêts il ne reste qu'à les assembler.
D'autres bricoles ont été préparées. Ce type de morceaux est long à préparer. De fait plus on arrive bas et en "profondeur" sur la moto, plus les éléments sont gras et sales. Normal, ils sont davantage exposés et inaccessibles pour le nettoyage régulier. Le pire est à venir, ce sont la béquille centrale, le bras oscillant (terrible lui) et le cadre.
Il y a aussi le carter de chaîne mais il est fait depuis longtemps.
L'axe de roue arrière très abîmé par le marteau d'Armand et, du coup très oxydé, est remplacé par un autre axe en bel état que j'ai en stock.
Ensuite j'ai démonté le frein arrière. Le flasque est à décaper. Les mâchoires sont fichues, le reste est en état. J'ai un autre frein arrière peut-être en meilleur état, mais impossible de le trouver. Gilles qui a vu l'endroit où je travaille comprendra pourquoi...
Samedi soir les amortisseurs sont assemblés. Il nous a fallu quatre mains et encore, ce fut laborieux...
Ils ont bonne mine !
J'ai retrouvé le second frein arrière qui sera plus facile à préparer que l'actuel, ses garnitures sont moins usées et pourront être récupérées.
Bonjour, à la saint Augustin tu aura fini ton turbin.
RépondreSupprimerAmicalement Gilles
Si c'est à la saint Alain
RépondreSupprimerce sera déjà bien !
Mais ça m'étonnerait
je parierai plutôt sur la saint René...