Mercredi 14 septembre 2017
Remettre sur roues oui, mais auparavant il est nécessaire de s'occuper de la fourche... et des roues justement. Commençons par la fourche.
En premier lieu sortir le cache chromé qui masque le joint spi. Le bougre, collé par la saleté vieille de 49 ans et l'huile du joint fuyard, a vendu chèrement sa peau.
Il m'en a fait voir...
Voici ce qu'il y a dessous :
Nous sortons le circlip :
Maintenant, il s'agit d'extraire le spi.
Pas compliqué, il suffit de bloquer le fourreau à l'étau - sans trop serrer, c'est de l'alu - puis de tirer le tube en forçant "comme un sourd". Il faut tirer par grands coups secs et cela finira par venir.
Il n'y a pas d'autre solution, ça vient toujours.
Vue la tronche du spi ce n'est pas du luxe.
Tout est très sale, l'huile vieille et noire, visqueuse et pleine d'eau de condensation.
Les fourreaux sont très jolis je trouve avec leur vernis jauni. Bel aspect ancien vieilli, j'adore, oui mais la partie avant est criblée et le vernis a sauté, il faut donc décaper et polir.
Dommage !
Ce n'est pas gagné tant le vernis est épais côté pile...
côté face c'est moins reluisant, dommage :
Après une heure d'action de décapant, il en est parti beaucoup, mais il en reste suffisamment pour payer une deuxième tournée !
En attendant les caches chromés sont polis,
Les tubes dégraissés à grand peine et désoxydés. Ils recevront une paire de spis, neufs évidemment.
Les bagues et circlips sont en état.
Enfin pour ce soir quelques cèpes, les premiers de la saison : il flotte tous les jours alors...
Samedi après avoir bien secoué les cèpes ce matin, je me suis remis au travail.
D'abord, poser le té de fourche inférieur, la colonne de direction quoi.
18 billes en haut et 19 en bas, bien serrer mais pas trop.
Me voilà dedans à l'abri et au chaud, il fait tout juste bon dehors !
Remontage des supports de repose-pieds puis du bras oscillant dont l'axe passe à travers lesdits supports. Sur ce coup je me suis bien emm... il faudrait huit mains.
Réussir à positionner le bras puis le tenir, positionner les quatre bagues (deux en métal et deux en caoutchouc) l'ensemble rentrant au chausse pieds et enfiler l'axe qui, malgré la graisse collante, se bloque sur les derniers centimètres, pas fastoche tout ça.
On y arrive, sinon il n'y aurait plus de motos restaurées !
N'oublions pas la béquille centrale pour que le squelette tienne debout tout seul :
Une fois cela fait, j'équipe le commis : gants et brosse et consigne est de gratter ce qu'il reste sur les fourreaux de fourche. Il faut le remettre au travail car le fripon s'endort sur ses lauriers. Il est hors de question de le nourrir pour rien, c'est ça ou la SPA, non mais !...
Il est dubitatif, mais il réfléchit toujours avant d'agir : comme papa...
Nous avons bien fait de lui faire confiance car il s'en est honorablement sorti, me faisant gagner une bonne demi-heure de travail. C'est du bon travail, du boulot de pro même, jugez plutôt :
Plus une once de vernis : merci mon commis !
Ce soir pour lui, c'est canapé, diable il faut se remettre...
Quant à moi j'ai enquillé sur le frein avant, préalable à la préparation de la roue.
Il est sale, en état certes, mais sale. Par contre il freine l'artiste, réglé aux petits oignons - comme je ne sais malheureusement pas le faire - par Armand.
La biellette est oxydée, ça devrait revenir, mais pas sûr.
Les garnitures très bonnes,
Quant à l'envers de la biellette, cela m'étonnerait qu'il soit oxydé !
Demain dimanche, journée de flotte annoncée et tout le monde sait que :
flotte annoncée, commis dans l'atelier !
Lundi grand soleil, j'en profite pour sortir le touret à polir. Il vaut mieux travailler dehors avec ce machin tant ça projette de débris et de poussière bleue. Pour le bonhomme, je vous raconte pas l'état après : on dirait un schtroumpf. Masque et lunettes impératifs.
Ils vont bénéficier de joints spis neufs et je pourrai remonter l'ensemble.
Le spi est enfoncé en intercalant l'ancien afin de ne pas abîmer le neuf.
Mardi 26 retour de Bretagne notre presque deuxième patrie !
Des colis m'attendaient. Caoutchoucs de repose-pieds, bougies et garnitures de frein arrière arrivent de chez David Silver en Angleterre, prix imbattables pour de nombreuses pièces.
Nous sommes jeudi 28 il faisait donc 28 cet aprèm, alors nous sommes partis avec les bécanes, mais de celles qui n'ont pas de moteur dans le cadre.
On a fait du vélo quoi...
Pourtant la journée fut assez productive car j'avais attaqué ce matin par le dégraissage de la roue avant (et il y avait de quoi dégraisser !) puis la pose du décapant vernis :
La roue dans son ensemble avait été préalablement grattée, les traces d'oxydation ôtées à la laine d'acier. Il y en avait peu contrairement à la roue arrière.
Il aura fallu deux couches de décapant pour venir à bout du vernis sur le moyeu.
Ensuite polissage manuel. Sur ce type de grosse pièce complexe, je ne me hasarde pas à travailler au touret : trop dangereux !
Les rayons sont grattés un à un à la brosse laiton, certains étant très oxydés.
Enfin le tout (rayons et moyeu) est poli au Glanzol puis au Belgom.
La jante est passée au Belgom chrome.
Le résultat me convient, cette roue s'inscrira bien dans l'ensemble de la moto : ni trop, ni trop peu elle a 49 ans, elle ne fait pas son âge.
Prochaine étape : montage du faisceau électrique. Si mes souvenirs sont bons, il demande quelques réparations car Armand l'avait un peu adapté à sa sauce lors du montage du relais de démarreur auto et autres fantaisies !
D'abord, poser le té de fourche inférieur, la colonne de direction quoi.
18 billes en haut et 19 en bas, bien serrer mais pas trop.
Ensuite on badigeonne les fourreaux de fourche au décapant pour essayer d'en finir avec le vernis. C'est la 3ème fois... On laisse agir une grosse heure le temps de m'occuper à l'intérieur
entre les grains.
Remontage des supports de repose-pieds puis du bras oscillant dont l'axe passe à travers lesdits supports. Sur ce coup je me suis bien emm... il faudrait huit mains.
Réussir à positionner le bras puis le tenir, positionner les quatre bagues (deux en métal et deux en caoutchouc) l'ensemble rentrant au chausse pieds et enfiler l'axe qui, malgré la graisse collante, se bloque sur les derniers centimètres, pas fastoche tout ça.
On y arrive, sinon il n'y aurait plus de motos restaurées !
N'oublions pas la béquille centrale pour que le squelette tienne debout tout seul :
Une fois cela fait, j'équipe le commis : gants et brosse et consigne est de gratter ce qu'il reste sur les fourreaux de fourche. Il faut le remettre au travail car le fripon s'endort sur ses lauriers. Il est hors de question de le nourrir pour rien, c'est ça ou la SPA, non mais !...
Il est dubitatif, mais il réfléchit toujours avant d'agir : comme papa...
Nous avons bien fait de lui faire confiance car il s'en est honorablement sorti, me faisant gagner une bonne demi-heure de travail. C'est du bon travail, du boulot de pro même, jugez plutôt :
Plus une once de vernis : merci mon commis !
Ce soir pour lui, c'est canapé, diable il faut se remettre...
Quant à moi j'ai enquillé sur le frein avant, préalable à la préparation de la roue.
Il est sale, en état certes, mais sale. Par contre il freine l'artiste, réglé aux petits oignons - comme je ne sais malheureusement pas le faire - par Armand.
La biellette est oxydée, ça devrait revenir, mais pas sûr.
L'intérieur est parfaitement fonctionnel, à nettoyer toutefois.
Les garnitures très bonnes,
mais le dessous n'est pas reluisant.
Quant à l'envers de la biellette, cela m'étonnerait qu'il soit oxydé !
Demain dimanche, journée de flotte annoncée et tout le monde sait que :
flotte annoncée, commis dans l'atelier !
Lundi grand soleil, j'en profite pour sortir le touret à polir. Il vaut mieux travailler dehors avec ce machin tant ça projette de débris et de poussière bleue. Pour le bonhomme, je vous raconte pas l'état après : on dirait un schtroumpf. Masque et lunettes impératifs.
Les fourreaux ressortent de l'opération en jolie forme :
Ils vont bénéficier de joints spis neufs et je pourrai remonter l'ensemble.
Le spi est enfoncé en intercalant l'ancien afin de ne pas abîmer le neuf.
Il faut taper fort pour que ça rentre dans son logement.
Ensuite on empile les éléments :
Voilà les bras de fourche prêts.
Evidemment tant que le touret est dehors je polis les carters moteur :
Ils sont si marqués que malgré les efforts je n'arrive pas à les avoir miroir. Il subsiste des traces plus ou moins visibles, c'est la marque de l'âge. Il aurait fallu les microbiller finement et les polir ensuite, mais je n'aime pas le rendu miroir.
Seul le carter d'embrayage devra être repris car il reste des traces de vernis.
Pendant ce temps, j'ai mis le frein avant en décapage :
Une bonne heure après, il y a encore un peu de vernis accroché, demain deuxième couche.
Des colis m'attendaient. Caoutchoucs de repose-pieds, bougies et garnitures de frein arrière arrivent de chez David Silver en Angleterre, prix imbattables pour de nombreuses pièces.
Un pot gauche trouvé sur le bon coin, donné pour très bon état, il est en très bon état malgré ses quelques imperfections. Ainsi j'ai le choix entre deux paires de silencieux, dont une servira pour la 350 k4 qui attend au fond du garage.
Mercredi 27 a vu le remontage des freins. L'arrière avec ses mâchoires neuves :
L'avant avec ses mâchoires que j'estimais en très bon état mais qui se contentent d'un bon état sans plus. Toutefois comme il freinait d'enfer, je les ai gardées.
Peu de travail sur ces deux derniers jours, mais il y a eu un gros travail de nettoyage du fourgon, nécessaire après plus de 8000 bornes dans l'été.
Un camping car ça vous prend plus de temps qu'une ancienne au nettoyage...
Tiens j'ai reçu aussi une selle pour ma 4pattes trouvée sur lbc, une occasion neuve.
J'ai toujours aimé cette selle Speed ou Guiliari qui donne une touche sport à la 750 tout en restant totalement réversible, puisque elle se monte sur les charnières d'origine.
On a fait du vélo quoi...
Pourtant la journée fut assez productive car j'avais attaqué ce matin par le dégraissage de la roue avant (et il y avait de quoi dégraisser !) puis la pose du décapant vernis :
La roue dans son ensemble avait été préalablement grattée, les traces d'oxydation ôtées à la laine d'acier. Il y en avait peu contrairement à la roue arrière.
Il aura fallu deux couches de décapant pour venir à bout du vernis sur le moyeu.
Ensuite polissage manuel. Sur ce type de grosse pièce complexe, je ne me hasarde pas à travailler au touret : trop dangereux !
Les rayons sont grattés un à un à la brosse laiton, certains étant très oxydés.
Enfin le tout (rayons et moyeu) est poli au Glanzol puis au Belgom.
La jante est passée au Belgom chrome.
Le résultat me convient, cette roue s'inscrira bien dans l'ensemble de la moto : ni trop, ni trop peu elle a 49 ans, elle ne fait pas son âge.
J'ai pris également le temps de briquer le pot reçu mardi, il a été équipé des caoutchoucs de béquille qui manquaient à l'appel, j'ai du stock...
C'est un joli pot :
Vendredi 29 c'est le faisceau !
Mais avant, une balade à vélo avec le commis, belle virée sur les pistes forestières nombreuses ici en Gironde au bord des lacs :
De retour, un truc fastoche, le montage de la roue avant.
Elle est fin prête pour la pose définitive, en attendant ça dégage l'atelier...
Venons-en au faisceau.
Il a fallu rallonger des fils, en remplacer d'autres et enfin refaire le branchement côté batterie. Le problème, c'est la longueur de ces fils, j'ai voulu travailler sur l'établi. En effet je ne suis pas capable de souder convenablement sur place, les fils en vrac.
Le faisceau étant prêt il reste l'inconnue : ira-ce ?
C'est beau cette expression ira-ce, n'est il pas ?
Le voici :
Seul le branchement batterie se révélera un poil court, il faudra ruser pour le passage des fils.
Nous montons ensuite les accessoires électriques à leur place, à savoir la cellule, le relais et le régulateur :
Puis le bac batterie ainsi gréé est mis en place non sans mal. Allez savoir pourquoi celui-ci m'a emm.... une bonne vingtaine de minutes : impossible de le positionner convenablement !
Du coup après avoir serré tout ça et posé la ferrure de selle, je suis allé boire l'apéro à la santé de mes lecteurs à commencer par Gilles !!!
Samedi 30 on a bien avancé. L'objectif fixé est de remonter la fourche, atteint ce soir, à revoir mais atteint...
La difficulté première est de pouvoir monter le bras de fourche qui est -par définition- télescopique.
Il est quasi impossible de le tenir tout en l'emboîtant dans les caches et supports, d'autant qu'il faut en même temps bloquer les vis. Le bougre se rétracte dès qu'on le lâche...
J'ai donc vissé l'axe de roue arrière à la place du bouchon, ainsi on a de la longueur pour passer à travers toute la tôlerie et on peut à la fois tenir et visser.
Cette idée n'est pas de moi elle est de Jef de l'amicale Honda four.
On voit bien qu'il y a de la longueur avec cet axe vissé en haut !
Les deux bras sont en place :
Le té supérieur vient chapeauter le tout.
Il est alors possible de remonter l'antivol de direction ainsi que le frein de direction avec tout son barda de cales, rondelles et autre ressort en étoile.
Le té prêt à recevoir le bloc compteur dessous
et dessus.
Une vue de profil pour le plaisir.
Les amortisseurs sont posés avec la poignée de béquillage.
Enfin mise en place des compteurs. On se rend compte ici que les bras ne sont pas à la même hauteur. Ceci était invisible avant la pose des compteurs. Demain réglage...
Demain avec la pluie on change de mois et donc d'article.