lundi 4 septembre 2017

Septembre la rentrée ? Pas pour moi...











C'est la huitième rentrée que je ne fais pas
et ça ne me manque pas !

Août ne fut pas trop studieux, septembre ne le sera pas davantage sans doute.
Nous avons fait les Alpes et leurs grands cols mythiques. De belles images, des routes splendides, le paradis des grimpeurs cyclistes et des motos.

Le commis en congé...


Au col de l'Iseran, il y a des motos et des vélos, mieux vaut y aller après le 15 août...


Les clubs cyclistes et motos y laissent leur empreinte :


Val d'Isère aime la moto et ça se voit !


De retour à la maison le coeur n'étant pas vraiment à l'ouvrage, je n'ai donc rien fait sinon préparé psychologiquement la bourse de Fouras ce week-end dernier.
Bourse superbe, énormément d'exposants, de visiteurs et de belles motos.
J'ai pu y faire de belles affaires.



Cette 350 four, restauration de qualité, couleur un peu cerise mais bon, ne boudons pas notre plaisir, c'est une très belle moto.


Celle-ci violine dans son très beau jus d'origine, sauf la selle refaite ça se voit.


Enfin cette troisième vert olive (ma couleur préférée). Pas une belle restauration mais une restau à neuf. Du travail magnifique. Je n'aime pas les sur-restaurations, cela n'en est pas une, là c'est une moto neuve, on la croit sortie du magasin : étonnant !


Aujourd'hui, j'ai quand même un peu travaillé. Hormis quelques pièces préparées pour la vente, j'ai testé sur deux carters le décapant Restom acheté à la bourse.
Marre de gratter et frotter pour virer ces vieux vernis jaunis et surtout écaillés.
Il paraît que ça va bien et bien je confirme !


30 minutes d'action, on brosse, on rince et hop c'est décapé.
Il ne reste qu'à polir.


J'ai acheté de la durite d'essence 2,50 € le mètre, j'en ai trouvé à 8€ : je l'ai laissée...



Septembre est là et la pluie d'automne avec, il faut rentrer le bois, quoi de plus agréable qu'un feu de cheminée quand on rentre de l'atelier glacé...
On a rentré ça ce matin, il en reste autant à venir.


Deux autres carters sont décapés :


Il est nécessaire aussi d'ôter les traces de pâte à joint présentes un peu partout. Armand doublait les joints avec de la pâte ce qui n'est pas forcément bon.


Ensuite j'ai préparé de nombreuses pièces achetées cet été. 
C'est un peu le chien qui se mord la queue !  Dès que j'arrive à dégager l'atelier, de nouvelles pièces arrivent qui prennent la place des précédentes...

Samedi 9 ici ça fait automne, il ne fait rien sinon du vent. J'ai donc continué à peindre des pièces en rab comme les boîtes à air par exemple, avec celles qui sont prêtes, j'en ai 6 paires...


Me sentant coupable d'abandon vis à vis de la 350, j'ai sauté sur les outils et fait tomber ce qui restait sur le cadre.
Ce fut d'abord le bras qui oscille :


Il était serré le bougre, mais pas bloqué. Armand avait pris soin de graisser les graisseurs. Logique direz-vous, oui mais pas systématique chez les motards. Ici c'était bourré de graisse, résultat : aucun jeu et tout est récupérable... c'est gras aussi !


Voilà ce qu'il faudra grattouiller :


Le cul du cadre n'est pas mieux, voyons le côté positif, là dessous il ne doit pas y avoir trop d'oxydation.


On vire les supports de repose-pieds. J'en ai 5 ou 6 paires d'avance aussi...



La roue s'expose dans la foulée. Elle est superbe et ne demande qu'un nettoyage. Le pneu est neuf, vieux certes mais neuf, jamais roulé. Armand a dû le monter juste avant qu'on lui mette la moto en panne, le pauvre. Je garde ce pneu, il n'est pas craquelé et pour ce que je roule...
A l'intérieur, je sais que le frein est impeccable.



La fourche n'a plus aucune raison de rester en place. 
J'aurais adoré garder ses vernis jaunis. C'est idiot peut-être, mais je trouve ça du plus bel effet, cela fait beau jus d'origine, las... ils sont criblés sur la partie avant et nécessiteront un décapage. 


Le té inférieur à son tour gagne l'établi. Tout est bon, douceur des roulements, butées de direction, billes en état. Il suffira de dégraisser et repeindre.


La 350 réduite à l'état de squelette.


Dans les jours à venir, nous allons nettoyer tout ça. Ce ne sera pas une mince affaire. 
J'attaquerai au Karcher suivant en cela les conseils de Gilles. 
J'ai cet appareil mais je ne pense jamais à l'utiliser sur les motos, il devrait faire gagner du temps et surtout faciliter la tâche.

Lundi 11 journée grattouille.
 La partie que je déteste dans la restauration : le nettoyage du cadre et éléments assimilés. Ici tout est crade, gras, collant, minable. Il faut des produits souvent agressifs, on salit tout, bref ce n'est pas ma tasse de thé.
Plein de bonnes intentions j'avais décidé de commencer par le karcher pour dégrossir.
Je commence donc à gratter le plus épais à l'aide d'une spatule, fastoche.
Puis, je badigeonne d'un dégraissant à peu près écologique et enfin je chope mon nettoyeur HP.
Ce bourrin n'a jamais voulu démarrer. Panne d'interrupteur selon toute vraisemblance. 
Il a fallu se résoudre à abandonner la partie haute pression.

Voici presque 50 ans de gras accumulé, c'est pareil à l'intérieur de la poutre et ça colle !



J'ai agi avec du décapant four sans soude. Action pendant 45 minutes puis brossage énergique avec une brosse laiton, de l'eau et du Vigor. Rinçage enfin au produit à vaisselle et au grattoir vert.
Figurez-vous que le résultat est satisfaisant.



Demain ponçage et préparation pour la peinture.
On voit mieux l'efficacité de cette façon d'agir sur la béquille et le bras oscillant qui, au niveau "craderie",  n'avaient pas grand-chose à envier à leur grand frère :



Enfin pour calmer le jeu quelques petites pièces ont eu la joie de passer à la douche :
Dégraissage toujours, bain de vinaigre/citron et polish protecteur.


Mardi matin, je ne pensais pas pouvoir avancer autant dans mes travaux.
En premier lieu,
le cadre est poncé (travail important ce ponçage), les points de rouille soigneusement éliminés, nouveau lavage et rinçage.



Le soleil étant de la partie tout cela sèche en quelques heures et cet aprèm, roule ma poule :
mise en peinture. 
D'abord les parties creuses et internes puis le reste. La meilleure position est celle-ci car on atteint toutes les parties sans reprise.



Le résultat final paraît convenable, il faudra voir demain lors du retournement s'il y a des manques.
J'ai utilisé une peinture spécial fer antirouille noir brillant. Je connais cette peinture dont le brillant s'estompe quelque peu dans le temps, donnant ainsi - à mon goût - une jolie patine.


Dans la foulée, j'ai peint la béquille, le bras et les supports de repose-pieds.
De petits éléments ont été finis dans la soirée : les bouchons de tubes de fourche, les bagues et caches du bras oscillant, les boulons de la centrale ainsi que le tirant de frein arrière.
Maintenant, j'ai l'impression que ça avance !


Jeudi il a fallu faire quelques raccords, mais le noir est terminé, reste à durcir avant remontage.
Mon appareil photo commence à fatiguer, les pièces sont plus jolies en vrai qu'en photo !






La moto va bientôt être remise sur roues...

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